L’intensité de l’éruption en cours ne faiblit pas … la coulée de lave en direction de l’ENE s’est considérablement allongée et la surface couverte est d’environ 10,8 km². Aucun signe d’éruption sous-glaciaire, ni de modification de décharge et conductivité dans la rivière Jökulsa.
Le trémor de basse fréquence, mesuré hier, a cessé vers 21h30 pour reprendre ce matin sur un mode mineur. La source de ce trémor n’a pas été identifiée avec certitude ; une explication possible serait selon les scientifiques, une interaction entre le magma et l’eau.
La fissure éruptive dans Holuhraun - l'avion en bas au centre donne l'échelle - photo Ragnar Sigurdsson / Artic images
Les séismes sont toujours détécté dans la partie nord du dyke, au site d’éruption, et sous le Dyngjujökull. Quatre secousses de magnitude supérieures à 4 ont été détectées dans la caldeira du Bárðarbunga, le plus important de M4,8 cette nuit à 03h09.
Les émissions de dioxyde de soufre continuent et en raison de faibles conditions de vent, se concentrent auprès du site éruptif, atteignant des taux dangereux pour la santé
Concernant le graben qui se forme au sud de l’éruption, les fissures repérées par le radar, et pour certaines bien visibles par l’observation aérienne, témoignent de déplacements horizontaux et verticaux au-dessus du dyke.
Position et mouvements des stations GPS - l'écartement en sens opposé, de chaques côtés du dyke, témoigne de l'ouverture du rift sous la glace du Dyngjujölull - doc IES-
Une image prise de nuit en infra-rouge détaille le front de lave et la fissure, zones les plus chaudes
En haut, Holuhraun high-resolution infrared composite - en bas, Holuhraun infrared de nuit - doc. Nasa Aqua Modis
En prime, parce qu'on ne fera jamais la même chose ... " JUMP INTO HELL" - une photo de Iurie Belegurschi Photography