Au cours du week-end Pascal, l'activité éruptive s'est maintenue au Poas.
Le 15 avril, 30 signaux sismiques associés à des éruptions ont été enregistrés à la station VPS6 de la RSN. La plus importante à 8h09 a duré 8 minutes, non observables par la webcam étant donné de mauvaises conditions de visibilité. La sismicité reste caractérisée par un trémor d'amplitude variable et des événements de basse fréquence, en rapport avec des mouvements de fluides internes.
De fréquentes petites éruptions phréatiques ont suivi, à la cadence de 2-3 par heure, les plus fortes vers 15h et 18h45.
Une inspection, réalisée par les Dr. Lücke et Madrigal / RSN, laisse voir les impacts dans la zone du Mirador et l'affectation du centre des visiteurs et des panneaux solaires par les cendres.
Le 16 avril, on relève, parmi d'autres, une forte éruption à 9h46 , qui a duré 10 minutes. A 13h46 locale, l'éruption s'est accompagnée d'un panache qui s'est élevé à 1.000 mètres au dessus du cratère.
Une autre à 20h26 , n'a pu être documentée étant donné les conditions de visibilité.
Sur une image webcam du 16 avril à 13h39, on remarque la portion centrale du dôme détruite par les éruptions des 12 et 14 avril.
Le parc ne réouvrira pas jusqu'à nouvel ordre, tant que dureront les éruptions et que la sismicité demeurera haute. Les locaux et les visiteurs potentiels s'en plaignent ... les commerces proches ont dû fermer, et les recettes liées aux quelques 1.800 visites journalières perdues.
Sources : Ovsicori , RSN, et LA Nacion.
Poas - 16.04.2017 à 13h45 et 13h46 - webcam RSN - sur l'image du haut, on peut voir la portion errodée du dôme.
Poas - changements morphologiques du dôme intracratérique entre le 31 mars et le 16 avril 2017 - doc. RSN
En absence de contact avec le KVERT, on ne peux que constater la poursuite de l'activité explosive au Sheveluch ce 16 avril 2017.
Au Bogoslof, une augmentation de l'activité sismique a été détectée ce 15 avril à partir de 15h01 AKST / 23h01 UTC ; à cette heure, la reprise de l'activité éruptive n'est pas corroborée par les données infrasoniques, satellites et du système de détection des éclairs. Des séquences sismiques identiques ont précédé des évènements explosifs durant la période d'instabilité en cours, ce qui a motivé le retour au code aviation orange, et au niveau d'alerte Watch.
Source : AVO