Sur Fernandina / Galapagos, l'anomalie thermique reste très élevée ce 6 septembre, avec 1.359 MW, mais a substantiellement baissée depuis le début de l'éruption, où Mirova indiquait 19.697 MW.
D'après le Galapagos National Park Directory, une fissure radiale sur le côté sud-ouest du volcan serait à l'origine d'au moins deux coulées de lave principales se déplaçant en direction de l'océan.
Sources : Mirova & Galapagos N.P.

L'activité du Pacaya, en hausse depuis quelques jours, est caractérisée par une sismicité associée à l'ascension du magma dans les conduits et des explosions stromboliennes modérées, qui atteignent 40 à 80 mètres au dessus du cône Mackeney. Une colonne de dégazage est observée par moments, ne dépassant pas les 100 mètres au dessus du cratère.
Source : Insivumeh – Bulletin spécial du 04.09.2017 / 13h locale.
De larges trous, de plus de 400 mètres de large se sont formés dans la calotte glaciaire du Vatnajökull près de la zone abritant le Bárðabunga. La photo a été prise par Ómar Ragnarsson sur le Köldukvíslarjökull, un glacier émissaire au N.O. du Vatnajökull.
Il y a trois ans, des essaims sismiques sous le Bárðabunga ont précédé l'éruption à Holuhraun.
D'après Magnús Tumi Guðmundsson, géologue, l'ensemble du paysage du Bárðabunga s'est modifié après l'éruption : un accroissement de la chaleur géothermique a fait fondre la glace sur une centaine de mètres d'épaisseur et formé ces chaudrons. C'est la première fois depuis des centaines d'années qu'on peut voir le sol sous le glacier, et ces formations pourraient annoncer un possible jökulhlaup (une débâcle glaciaire) suite à une accumulation des eaux de fonte sous la calotte.
Sources :
- RÚV - Gat í gegnum jökulinn
- Iceland Review - Geothermal heat forms giant holes in glacier.
Une belle photo hivernale du Copahue, vu de Caviahue à la frontière Chilio-Argentine, ce 5 septembre au matin.
Source : Valecaviahue / Twitter.