Actualité du Sakurajima, de l'Etna et du Kilauea.

Une éruption s'est produite au Sakurajima (cratère du sommet du mont Minamidake) à 19 h 59 le 17 décembre, et le panache de gaz et cendres s'est élevée à 3.000 m au-dessus du bord du cratère.

Les cendres volcaniques ont été emportées du cratère dans la direction sud-est (direction Tarumizu / Kaya), et en une heure, une quantité légèrement importante dans la ville de Kagoshima (Sakurajima)

Des chutes de cendres devraient atteindre la ville de Kaya, préfecture de Kagoshima.

Source : JMA

Suite à l'activité de ces derniers jours au cratère sud-est de l'Etna, un survol par drone a été effectué et permet de se rendre compte de l'évolution morphologique du cratère de la selle.

La longueur et l'étendue de la coulée de lave a été précisée d'après les images satellite et les images du drone.

L 'Institut National de Géophysique et de Vulcanologie, Observatoire Etnéo, annonce que depuis la fin de la matinée du 17 décembre, les systèmes de surveillance visuelle et thermique montrent une faible activité explosive à la bouche la plus orientale sur le Cratère du Sud-Est.

À 14:37 heures, UTC (15:37 locaux) sur les images de la caméra thermique EMOT, une anomalie a été apportée au niveau des débordements laviques du 13-15 décembre, générée soit par une prise de vue de l'émission de lave soit par un effondrement de matériel encore chaud.

D ' un point de vue sismique, le tremblement volcanique, a montré de modestes fluctuations de son ampleur et se maintient actuellement sur une valeur moyenne.

L'emplacement de ses sources est toujours localisé dans la zone du Cratère de SE. En ce qui concerne l'activité intrasonique, elle n'a enregistré aucune variation significative du nombre et de l'ampleur des événements infrasoniques ; les sources sont principalement localisées dans la région du Cratère Nord-Est.

Aucune variation significative n'est observée dans les signaux enregistrés par les systèmes permanents de mesure de déformation (réseaux clinométriques et GPS).

Pendant la nuit et l'aube du 18 décembre 2020, la très faible activité strombolienne à la bouche orientale du Cratère du Sud-Est de l'Etna s'est poursuivie sans grande variation.

Sources : INGV OE, etna Sci et Boris Behncke

Suite à un essaim de tremblements de terre le 30 novembre 2020, qui était centré au milieu de la caldeira du Kīlauea, plusieurs impulsions d'activité sismique accrue ont été enregistrées dans la zone supérieure du Rift Est.

Aux petites heures du matin du 2 décembre, le HVO a détecté un autre pic des taux de sismicité au sommet, qui s'est poursuivi tout au long de la journée. Puis, vers 17 h 45 HST, l'activité sismique s'est intensifiée, cette fois centrée sous la partie sud de la caldeira de Kīlauea, près du bord de la nouvelle partie orientale en baisse. Dans le même temps, les inclinomètres ont commencé à enregistrer une déformation accélérée dans des directions qui différaient des modèles typiques.

Les essaims et le schéma de déformation du sol sont cohérents avec une petite intrusion d'un dyke sous la partie sud de la caldeira de Kīlauea. Une intrusion de dike est une injection de magma dans la roche hôte et peut parfois précéder une éruption. Mais souvent, comme le 2 décembre, l'injection n'atteint pas la surface.

Les modèles préliminaires suggèrent que l'intrusion du 2 décembre était petite. Elle contenait entre 10 et 30 fois moins de magma que l'intrusion de mai 2015 et son volume équivaut à la quantité de lave qui a éclaté en seulement 1 à 2 heures depuis la Fissure 8 lors de l'éruption de 2018.

Bien que petite, cette intrusion est un rappel que Kīlauea peut toujours être considéré comme l'un des volcans les plus actifs sur terre et que la prochaine éruption du volcan K īlauea n'est qu'une question de temps.

Source : USGS volcano watch