Activité du Taal, de l'Etna, de Whakaari et à Meradalur.

Le cratère principal du Taal a émis 13.572 tonnes par jour de dioxyde de soufre volcanique le 11,08,2022, ce qui a provoqué du smog volcanique ou du vog dans la Caldera Taal.

On estime que le gaz volcanique serait soufflé dans l'air d'est au nord-ouest d'après les données de la trajectoire de la parcelle d'air de DOST-PAGASA. Le flux moyen de SO2 à partir du 15 juillet 2022 est tombé à 7.818 tonnes par jour, avec une augmentation d'une moyenne de 1.289 tonnes par jour entre mai et 15 juillet 2022.

Depuis le début du mois d'août, il y a eu du dégazage avec des remontées d'eau notables dans le lac du cratère principal de Taal, soufflant d'épaisse fumée ici qui hier soir a élevé 2 800 mètres au-dessus de TVI. Le smog volcanique ou le vog a également englouti la partie ouest de la Caldera hier avec un épaississement de 9h à 14h et a apporté une odeur de soufre à Banyaga, Agoncillo, Poblacion 5, Boso-boso, et Gulod, Laurel et Poblacier, Talisay. Il y a également eu un assèchement des cultures à Cabuyao, Laguna, probablement causé par des pluies acides.

Cinq événements de tremblement volcanique qui ont duré 3 à 8 minutes au cours de la journée dernière.

DOST-PHIVOLCS rappelle au public que le niveau d'alerte 1 a été augmenté dans le volcan Taal, ce qui signifie que le volcan n'est pas dans un état normal et que l'activité ou la menace d'éruption n'est pas passée.

Source : Phivolcs

Ces derniers jours, l'Etna émet des panaches de gaz spectaculaires (principalement de la vapeur d'eau), suscitant une certaine appréhension chez les riverains. En réalité, l'air extrêmement humide de nos jours provoque la condensation de la vapeur d'eau, rendant le panache plus visible.

Sources : Boris Behncke & Salvatore Lo Giudice

Le réseau de surveillance à Whakaari comprenait deux sites avec des capteurs de tremblement de terre et de pression (pour détecter les ondes explosives), trois caméras, deux scanners de gaz SO₂ (dioxyde de soufre) et deux antennes GNSS pour mesurer la déformation du sol.

Depuis l'éruption du 9 décembre 2019, le réseau sur l'île n'a pas été entretenu et les alimentations électriques, les capteurs et les caméras se sont dégradés ou ont été inefficaces au fil du temps. Notre capacité en temps quasi réel dépend en grande partie des capteurs de tremblement de terre et de pression sur l'île. Le premier d'entre eux a échoué en avril 2021 et le second à la fin de la semaine dernière.

La perte du deuxième capteur de tremblement de terre et de pression réduit notre capacité à surveiller de près le volcan en temps quasi réel. Jusqu'à ce que nous soyons en mesure d'entretenir notre équipement et nos alimentations électriques sur l'île, nous augmenterons la fréquence de nos vols de mesures de gaz et d'observation vers l'île.

Beaucoup d'activité de fumerolles sur le vol du 10 août (via Brad Scott)

Le niveau d'alerte volcanique reste au niveau 1 et le code couleur de l'aviation reste vert.

Source : GeoNet

L'effusion de lave à Meradalur se focalise sur le milieu de l'ancienne fissure. Il y a toujours un étang de lave mais il est devenu un peu plus petit alors que la coulée de lave s'épaissit.

L'activité des évents semble être similaire à celle d'hier, bien que produisant des fontaines de lave un peu plus hautes qu'auparavant et les bords du cratère autour du segment central de la fissure continuent de croître. La coulée de lave vers le nord dans des canaux bien définis est dominante. Pendant ce temps, les coulées de lave dans l'est de Meradalir ont diminué.

Almannavarnir (agence de protection civile) prévoit de construire des barrières de lave pour protéger la route côtière de toute façon.

Source : Eldfjallafræði og náttúruvárhópur Háskóla Íslands