Ulleung-do est une île située dans la mer du Japon, à l'est de la péninsule coréenne.
Elle est connue sous des noms divers : Matsu Shima ou Utsuryo To pour les japonais, Dagelet pour les Européens ... elle fut baptisée ainsi par La Pérouse, commandant d'une expédition autour du
monde, en l'honneur de l'astronome Joseph Lepaute Dagelet qui l'accompagnait.
Bien qu'elle ait été baptisée Ullung-do (alias Ulleung-do ou Ul-do) par ordonnance impériale coréenne nº 41 du 25 octobre
1900, elle est encore expressément citée sous le nom d'île Dagelet dans le traité de paix de San Francisco signé entre les forces alliées et le Japon en 1951.
Des découvertes archéologiques témoignent de l'habitation de l'île depuis le premier millénaire avant JC. La première
référence historique remonte à l'an 512, avant son annexion par la Corée en 930. Son éloignement de la métropole n'a pas favorisé la sécurité d'Ulleung-do, qui fut dévastée par des pirates au 11°
et 14° siècles.
Cette petite île, de 10 km. de large et 73,15 km² de superficie, est un stratovolcan trachyandésitique qui culmine au pic
Seonginbong à 984 mètres.Il est tronqué par la caldeira Nari.
Le volcan a été le site d'une éruption phonolitique explosive en 8750 avant JC, de VEI 6, qui éjecta 10.000 millions de m³ de
téphras, créant la caldeira et déposant des cendres jusqu'à Honshu, à 800 km. de distance.
D'autres éruptions sont datées de 6450 et 2990 avant JC.
Ulleong-do et ses falaises vertigineuses - photo Marie-Chloé / blog Vadrouille en Corée.
Les passerelles "aériennes" d'Ulleong-do , photo Korea blog
Ulleong-do, le travail de l'érosion - photo Lonelly places.
Ch'uga-ryong
:
Le rift Ch'uga-ryong, axé NNE-SSO., coupe en diagonale la zone
démilitarisée séparant les deux Corées. Le graben est occupé par des coulées extensives de laves basaltiques.
L'une d'entre elles est originaire du volcan-bouclier bas
Ap-san, marqué par un cratère sommital de 200 m. de large et plus de 20 cônes satellites. Une des coulées mesure 40 km. de longueur.
Une autre coulée, longue de 60 km. est datée de la fin du
Pleistocène.
Pas de photos de la zone étant donné sa situation sur la ligne
de démarcation.
L'AVO a relevéle niveau d'alerte du volcan Cleveland de jaune à orange, le 02.08 à 15h 43.
Une observation le 29 juillet 2011 a permis de constater la présence d'un petit dôme de lave de 40 mètres de diamètre situé
dans la cratère sommital. Cette extrusion s'est produite après le 7 juillet, data de la dernière observation claire du sommet du volcan; elle concorde avec l'anomalie thermique observée depuis le
19 juillet.
Le Cleveland vu le 04.06.2010 par un satellite de la Nasa / ALI.
L'anomalie thermique perdure, et en absence de moyens directs de monitoring, n'indique pas si le dôme est en cours de
refroidissement ou s'il s'accroît toujours ... si cette dernière hypothèse prévaut, il pourrait croître doucement jusqu'à déborder, avec des coulées de lave sur les flancs, non perturbatrices
pour les lignes aériennes, mais si au contraire, le dôme forme un bouchon hermétique, cela pourrait mener à une éruption explosive, avec panache gênant pour la navigation aérienne et détecté
seulement après son émission par les satellites.
Marapi - Sumatra
Le niveau du Gunung Marapi ( à ne pas confondre avec le Méra sur Java) vient d'être relevé à 2 - alerte, après une explosion
ce 3 août, accompagnée d'un panache de cendres.
L'état d'alerte a été décrété pour les villages aux alentours, recouverts pour le moment par 1 cm. de poussières volcaniques,
et conseil leur a été donné de porter des masques.Les poussières recouvrent les champs et les maisons dans les régions de Bukittinggi, Koto Baru, Padang Panjang et
Tanah Datar.
La topographie compliquée du sommet du Marapi / Sumatra, visité par Pascal Blondé que je salue pour l'occasion.
Sources :
- Wakattebayo blog
- Tribune news (via Shérine France)
Tungurahua - Equateur
Le Tungurahua a émis un panache de cendres à une hauteur de 8.000 mètres, nécessitant le niveau d'alerte orange et
l'évacuation de la population des villages de Cusúa (80 familles), Bilbao (30 familles fixes et 100 itinérantes) et de Chacabuco (30 familles); les écoles ont été fermées également.
Le dernier rapport de l'IGEPN relate 6 explosions modérées à importantes, générant un panache de cendres montant à plus de
7.000 m. au dessus du niveau du cratère.
La dernière manifestation du Tunguruha en mai 2011 - photo José
Luis Espinosa-Naranjo
La péninsule Coréenne, surnommée "le pays du matin calme", est, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un pays divisé
en deux états.
Au nord, la république populaire démocratique de Corée n'a de démocratique que son nom : elle est dominée par une lignée de
leaders staliniens, marxistes et belliqueux. Elle a pour capitale Pyongyang.
Au sud, la république de Corée, avec pour capitale Seoul, compte plus des deux tiers de la population, alors qu'elle n'occupe
que 45% du territoire de la péninsule.
De fortes tensions ont toujours existé entre les deux parties depuis "la guerre froide", celles-ci trouvant leur paroxysme
durant la guerre de Corée de 1950 à 1953. Depuis, la zone tampon située le long de la frontière entre les deux états, dite «zone démilitarisée » (DMZ), concentre un grand nombre de militaires. Le
village de Panmunjeom, lieu de signature du cessez-le-feu de 1953, est l’endroit où se déroulent traditionnellement les négociations entre les deux Corée, entre deux scéances de
"musculation".
La péninsule Coréenne comporte peu de volcans : le Paekdu (que les chinois appellent Changbaishan), le Jeju-do et
l'Ulleungdo. Le rift Ch'uga-ryong, et ses coulées basaltiques, coupe la DMZ en diagonale.
La
péninsule Coréenne et ses volcans (en orange) - d'après Google Earth.
L'un d'entre eux, sujet antique de querelle entre la Chine et la Corée, le mont Paekdu
(ou Baekdu - Changbaishan) pourrait être responsable
d'un rapprochement entre les deux Corées ... tout au moins d'un point de vue technique.
Le 6 avril 2011, le gouvernement sud-coréen a proposé la tenue d'une nouvelle session de discussions avec la République
populaire démocratique de Corée (RPDC, Corée du Nord) sur la recherche volcanique, en proposant une réunion le 12 avril dans la ville nord-coréenne de Kaesong. Les négociations ont été engagées
le mois dernier, sur la proposition de Pyongyang. Une première rencontre a eu lieudans la ville sud-coréenne de
Munsan, où une délégation nord-coréenne de 13 membres conduite par Yoon Yong-geun a rencontré 4 géologistes sud-coréens. Les deux parties ont alors convenu de la nécessité d'une étude
conjointe des activités volcaniques du mont Paekdu.
L'île
Jeju-do - 1846 km² - avec au centre le Halla-san- Photo Nasa Landsat / R.Simmon.
Le volcanisme de
Jeju-do (Cheju-do), île située au sud de la pénisule, peut être différencié en cinq grandes périodes, d'après Anne-Marie Marabal-Gonzales, volcanologue et correspondante de L.A.V.E. (Revue
L.A.V.E. 135 - novembre 2008)
- la mise en place des formations basales de l'île se
fait entre - 2,6 et - 1,2 Ma. Des affleurements sont visibles au niveau des falaises prismées.
Jeju-do - partie de
Jusangjedli cliff, falaises basaltiques prismées - photo Martin Chen.
- l'édification de Jeju-do au quaternaire entre - 1,6
Ma et - 700.000 ans.
- la mise en place des formations volcaniques
côtières, entre -700.000 et - 300.000 ans. Des laves basaltiques fluides ont édifié des plateaux qui ont recouvert les formations plus anciennes.
- l'édification du volcan-bouclier Halla-san , entre - 300.000 et - 100.000 ans.
Les premières émissions ont recouvert les zones
côtières est et ouest, puis l'activité effusive s'est restreinte au secteur du Baengnokdam, le cratère sommital du Halla-san.
L'actuel Halla-san est haut de 1.950 m., son cratère
sommital a un diamètre de 400 m. Ses flancs sont ponctués de 360 cônes parasites, la plupart fait de scories (voir étape 5) situés sur un axe ENE-OSO.
Le massif Halla-san - photo K.Goncalves / tripadvisor.
Halla-san , le cratère est partiellement occupé
par un lac - photo Richardfabi.
- mise en place des cônes adventifs entre - 100.000
et - 25.000 ans.
De nombreux cônes adventifs, les oreums, se sont
installés sur les flancs et le pourtour du volcan Halla. Le long de la côte et au large, on retrouve une vingtaine de cônes et d'anneau de tuff.
La dernière manifestation éuptive de l'Halla-san est
datée de 1.007 avant JC.
L'érosion , par l'eau (eau de mer et pluie) et les
perpétuels vents forts, a façonné les reliefs de l'île. Selon la légende, le roi de Corée aurait sculpté une "statue de pierre" faisant penser de loin à un soldat géant pour effrayer
l'envahisseur japonais.
Jehju-do - Dragon head rock, menaçant au coucher du soleil - photo
Brian Miller
L'intérêt de Jeju-do se situe aussi dans les nombreux tunnels de lave, qui s'étendent sur un total de 42 km. Ce vaste réseau
est aussi connu sous le nom d'oreum, volcan latéral en Coréen.
Le système de tunnel Geomunoreum s'est formé dans les basaltes émis par le volcan du
même nom, sur les flancs du mont Halla-san ; parmi ceux-ci, le Manjang-gul, un tunnel découvert en 1958, qui s'étend sur plus de 8 km. Ouvert au public depuis 1976, il contient des colonnes de
lave aux formes spectaculaires.
Jeju-do - Le tunnel de
lave Manjang-gul - photo Gary Cycles.
Jeju-do, Une coulée
figée dans le tunnel Manjang-gul - photo Gary Cycles.
Jeju-do est aussi réputée pour ses « Trois abondances » : vents, pierres et femmes. Auparavant, la plupart des
femmes de l'île s'adonnaient à la pêche sous-marine, sans masque ni combinaison. Ces plongeuses, qu'on appelle Haenyo, "filles de la mer", sont en voie de disparition, la nouvelle génération préférant travailler dans des domaines moins éprouvants et plus lucratifs que ses
aînées.
Une des dernières Haenyo , photographiée en 2007 - photo karendotcom 127.
Les Haenyo sont des plongeuses expérimentées, connues pour être capables de retenir leur souffle pendant plus de deux minutes
et de plonger à des profondeurs environnant les vingt mètres. Elles doivent également tenir compte des dangers que représentent requins et méduses.
Les roches volcaniques ne servent pas uniquement de matériaux de construction ... les coréens y sculptent aussi de drôles de
personnages aux yeux globuleux et au chapeau rond, les Dolharubangs ("les grand-pères").
Ces statues de trois mètres avaient un rôle protecteur à l'entrée des villages; elles sont devenues symbôles de l'île, et
sont invoqués pour les problèmes de fertilité.
Dolharubangs sur Jeju-do - photo Jeff Shea.
Woedolgae, signifiant rocher solitaire, sur la côte sud de Jeju-do - photo An
afterthought.
Le 1°août vers 21 h00 GMT, du matériel incandescent s'est accumulé à la base de l'évent N1, situé le plus au nord de la série
des évents actifs de la terrasse. Quelque minutes plus tard, tout ce paquet à commencer à s'effondrer et à descendre en formant des petits lobes de lave.
Le lobe le plus à l'est est descendu lentement les pentes de la portion nord de la Sciara del Fuoco, avec des effondrements
et des glissements de terrain se répétant.
01.08.2011 - La mise en place de la coulée bilobée.
La lave s'est ensuite accumulée sur une zone plate où étaient localisés les hornitos de l'éruption 2002-2003., avant de
descendre plus bas sur les pentes.
02.08.2011 - accumulation sur la "plate-forme"
& activité strombolienne couplée.
Le 2 août en fin de matinée, la coulée de lave a progressé lentement jusqu'au niveau 500 mètres...en début d'après-midi,
l'alimentation de la coulée semble diminuer.
02.08.2011 - coulée de lave et activité strombolienne.
Cette coulée de lave représente le premier débordement sommital depuis plusieurs décades; l'évènement similaire le plus
récent date de novembre1975.
En 1985-86 et 2002-03, l'effusion de lave s'est produite au départ de fissures situées sur les pentes supérieures de la
sciara del Fuoco, et en 2007, l'évent effusif principal était situé à une hauteur de 400 mètres.
A la différence de ces éruptions, l'habituelle activité strombolienne des cratères sommitaux n'a pas cessé avec la mise en
place de l'effusion les 1 et 2 août 2011.
Le groupe volcanique Tian Shan, ou Montagne célestes, est situé dans le nord-ouest de la
Chine, plus exactement dans la province du Xinjiang.
Le nom Tian Shan est une traduction chinoise du nom Uyghur, une ethnie indépendantiste.
Cette importante chaîne de montagne s'étend sur 2500 km., coupant d'est en ouest l'Asie centrale. La photo du dessus offre
une vue de la partie centrale de Tian Shan à 64 km. à l'est du point triple Chine - Kyrgystan - Kazakhstan.
L'orogenèse
de cette chaîne offre des similitudes avec celle de l'Himalaya : elle résulte de la collision entre la plaque Eurasienne et la plaque Indienne. La topographie résulte de l'érosion subséquente par
l'eau, le vent, et surtout par les glaciers.
On identifie ici les deux plus hauts sommets de la partie centrale de Tian Shan, bordé d'une vallée glaciaire : le Xuelian
Feng, culminant à 6.527 mètres, et le pic 6231, avec son sommet à 6.231 mètres. Près du pic 6231, on remarque un beau cirque glaciaire.
Le cône Pechan, connu aussi sous plusieurs autres noms - Peishan, Baishan, Hochan,
Aghie, Bichbalik, Khala ou Boshan - a été historiquement actif en 650 et 50 avant JC.
Les volcans de boue furent découverts dans cette région au sols multicolores - photo
China Xinjiang
La zone des trois
frontières Kazakhstan - Kyrgystan - Chine - carte huhai.net
Le groupe de volcans de boue, découvert en 2001 par des chercheurs de l'université de
Xinjiang, est situé sur les pentes nord des monts Tian Shan, à 42 km. de la ville de Wusu.
A Baiyanggou, les 36 volcans de boue sont répartis sur une surface d'un demi kilomètre carré et comprennent des cratères d'un
diamètre variant entre 1,6 mètres et la taille d'un pois.
Leurs émissions oscillent entre le gris-bleu et le brun-rouge, avec parfois des traces de pétrole flottant, et sont
caractérisées par une température de 15-25°C ; certaines "éruptions" se font toutes les secondes, d'autres sont beaucoup plus espacées.
Jiangjungon valley - Dushanzi hill - photo Geochem
Selon les géologues ces volcans de boue se sont formés il y a un million d'années ; la boue - constituée d'un mélange
d'eau et de gaz souterrains ainsi que d'éléments provenant des couches de roche spongieuse -, s'est formée sous l'effet de tensions de compression ; ayant provoqué une rupture dans le dépôt
tertiaire de boue et de roche, les coulées se sont frayé un chemin à travers des cassures pour émerger, par émissions intermittentes, à la surface du sol. On a aussi découvert, à proximité du
site, de grandes quantités de fossiles.
Diverses communautés bactériennes furent découvertes dans les sédiments des volcans de boue actifs ... un total d'une
centaine de bactéries et archéobactéries différentes furent classées en trois phylums : proteobactérie, actinobactérie et fusobactérie. Cet écosystème particulier est potentiellement générateur
de méthane.
Les Uyghurs :
La région autonome Uyghur est située au coeur de l'Asie centrale; elle couvre 1,6 Mkm², bordée au sud par le Tibet et
l'Inde, au nord par la Russsie, à l'est par la Mongolie , et à l'ouest par tous les pays "en -stan" : Kazakhstan, Kyrgystan, Tajikistan, Afghanistan et Pakistan. La région fut appelée "Xinjiang",
signifiant littéralement "nouvelle frontière", au cours du règne de la dynastie Mandchou Quing en 1884.
Cette région contrôlait historiquement la route de la soie et a joué un rôle important dans les échanges culturels
est-ouest.
Géographiquement, les monts Tian Shan (Tengri mountains) divisent la région en deux bassins : le bassin Dzungarian et le
bassin Tarim. Le point le plus bas est situé à moins 155m. , la dépression Turfan, tandis que son point le plus haut, le pic Chogir, plus connu sous la dénomination de K2 culmine à 8.611 mètres.
La région Uyghur regroupe des habitats aussi diversifiés que le désert du Taklamakan (en Uyghur, ce nom signifie "vous pouvez y entrer, mais vous ne pourrez jamais en sortir"), de grandes chaînes
montagneuses, des forêts et des pâturages.
Economiquement, elle est d'importance cruciale, puisqu'elle renferme un tiers des réserves pétrolières chinoises et deux
tiers de ses réserves en charbon, ainsi que de l'or, de l'uranium, du cuivre et divers autres métaux précieux.
"Camel trophy" dans le Taklamakan - photo China unique tour.
Le champ volcanique Tengchong, vu en fausses couleurs par Landsat, expose ses jeunes cônes de cendres et les coulées de lave
associées - photo Nasa EOSAT./ Landsat.
Le géoparc volcanique Tengchong est situé dans l'ouest de la province chinoise du Yunnan, à proximité de la frontière du
Myanmar (ex-Birmanie) , dans la partie est de la zone tectonique des Alpes himalayennes.
De nombreuses structures volcaniques y sont visibles, dont 25 cônes de natures diverses avec des cratères bien présentés; les
roches volcanoclastiques voisinent avec les tuffs soudés, les ponces et cendres, et même certains "oeufs ou balles" volcaniques, les laves y prennent toute sorte des formes : en broche, en
nouilles chinoises, en frites ...dans un paysage où des lacs de retenue se sont formés suite à des barrages mis en place par les coulées.
Un des cône
volcanique de Tengchong - entrée du National Geo Park
L'activité de ce champ volcanique de 600 km² va du début du Pliocène à l'Holocène. Sa localisation le long de la ceinture de
collision entre les plaques tectoniques asiatique et indienne est importante pour comprendre l'origine du volcanisme du champ volcanique de Tchengchong - TVF. Il a débuté longtemps après la
collision et c'est la seule partie du champ géothermal himalayen a avoir été affecté par le volcanisme Quaternaire (Tongh & Zhang 1989.
Carte du champ volcanique Tengchong - doc. in G3 Journal of the Earth Sciences - Wang, Peng & al.
Trois étapes marquent le volcanisme du Pliocène à l'Holocène :
- Volcanisme basaltique du début au milieu du Pléistocène
- roches pyroclastiques siliciques émises du milieu à la fin du Pléistocène
- Andésites basaltiques de l'Holocène.
Deux étapes à l'Holocène, avec trois centres basalto-andésitiques : Dayinshshan, Maanshan et Heikongshan.
Une éruption possible en 1609, et d'autres relatées durant la période dynastique Qing (1644-1911).
Tengchong volcanic field -
orgues volcaniques - photo tengchong geopark.
Des champs géothermaux sont actuellement actifs ; ils sont en particulier marqués par 20 éruptions géothermales dans le
champ Rehai (en bas de la carte) entre 1993 et 2003. Ces éruptions ont eu lieu au début dans le lit de la rivière Zaotang, ensuite le long d'une faille NO-SE. coupant la rivière. Les mesures
isotopiques des gaz récoltés aux sources chaudes montrent que la source des gaz s'est progressivement déplacée de la zone en sub-surface vers les profondeurs ... ce qui pourrait être le signe
d'explosions plus importantes à l'avenir.
Tengchong geothermal field -
photo Eco scenic travel committee.
Tengchong - Rehai hot springs at
Wenbi pagode - photo Yunnam adventure.
- Evolution of hydrothermal explosions at Rehai geothermal field, Tengchong volcanic region, China- by Z.Shangguan et al. /
ScienceDirect
- Petrogenesis and magma residence time of lavas from Tengchong volcanic field ... - by F. Wang & al.
- Magnetotelluric images of deep crustal structure of the Rehai geothermal field near Tengchong, southern China - Denghai Bai, Maxwell A. Meju and Zhijie Liao