
Les "cheminées de fées" surplombent des bancs de sel pris entre des strates de limon pourpre ... endroit magique à découvrir avant que la folie meurtrière des hommes ou le cours de l'histoire ne viennent une nouvelle fois interdire l'accès déjà bien incertain à ce site extraordinaire !


Des grottes karstiques creusent les falaises et se transforment, à la saison des pluies, en résurgences pourpres.


Le plafond est un peu bas, n'est-ce pas, Jean-Michel ?
... et le guide, assis à l'afar, se marre tranquillement !
Le soir, quand la lumière se fait plus douce, elle illumine le sol de pourpres flamboiements.
Mais ce sol apparemment sûr, peut se transformer en vase collante ou en saumures traitresses,


ou génèrer des structures pavimenteuses aux teintes irréelles.
Haroun Tazieff nous raconte cette zone dans son style propre : "Ce relief est dû à une intumescence du sol produite par la remontée d'une masse relativement légère de sels de potassium au travers des couches plus denses de sel ordinaire. Sous la poussée de la potasse, la surface horizontale de la plaine s'est enflée en un large dôme surbaissé, coupole de quelques dizaines de mètres de haut pour quelques kilomètres de diamètre. L'érosion s'y est évidemment attaquée, la disséquant d'une façon exceptionnellement spectaculaire, y créant une étrange cité de ruines, de tours, de maisons fantômes aux multiples étages, rues de chimériques décombres, fantasmagoriques boulevards bordés d'édifices détruits, statues de sel ...Ville morte et grise, entrelacs de canyons séparés par d'étroits éperons ... etc."


A lire, pour ceux qui y sont allé et qui veulent retrouver l'atmosphère et le style de l'auteur :