Il y a (ou il y avait ?) de la vie au Lengai !

© P.Gondolff
Outre la respiration du volcan, des animaux animent ses pentes et le sommet. Une antilope, non identifiée avec certitude, cavale sur les pentes; un daman du Cap, charmant petit ongulé, vit dans les éboulis du sommet et notre éboueur local, le corbeau à cou blanc, qui nous a gratifié d'un vol

en "Saint-Esprit" (sur place) à 3.000 m. d'altitude ... une merveille de maitrise aérienne !
D'autres bestiaux, moins sympathiques, ont hanté les nuits d'autres explorateurs : un jaguar habite également le sommet et plusieurs espèces de cobras.

Après une nuit froide et éprouvante, le réveil matinal est à la hauteur ... raide d'avoir dormi à même le sol, il faut quitter le frêle abri qui nous protège un peu du froid et des brumes.
Mais quel spectacle !


© P.Gondolff
Le jour se lève tandis que nous prenons un copieux petit-déjeuner préparé par notre cuisinier, qui a fait, comme d'habitude, des merveilles "à partir de trois fois rien". Il faut plier bagages et redescendre ... par la même voie qu'à l'aller. Pas à pas, mais debout, nous progressons sur cette pierre friable qui tapisse le sommet; le faux pas n'est pas de mise ... 2.000 mètres de dénivelé et rien pour nous arrêter.

© B.Duyck

Impressionnant souvenir. © P.Gondolff
Plus bas, dans la cendre, c'est beaucoup plus facile : en inclinant comme il faut la plante des pieds, on part "en bear foot" ...il suffit de donner un coup de baton de temps en temps pour se guider entre les rochers. Et ça va de plus en plus vite, jusqu'au moment de rencontre avec une grosse pierre. Résultat : un gros "bleu" au bide !

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Un dernier coup d'oeil à la "montagne des dieux" : vue d'en-bas, elle ne parait pas si terrible, et on la regrette déjà !

© B.Duyck
Solarisation : ce procédé permet de bien rendre l'atmosphère dramatique du lieu. Le T49 B se découpe bien sur le train de nuages menaçants.
Prochaine étape: le NATRON.