La situation sur place :
Des reporters d'Iceland Revieuw ont tenté d'approcher le volcan, par Skogar : " Nous avons essayé de rouler dans la pénombre, et nous avions l'impression que cela se passait dans une autre dimension. Nous percevions cela comme la fin du monde telle qu'elle est décrite dans le vieux poème islandais Völuspa. Cette histoire de fin du monde s'appelle Ragnarök.
Völuspá says:
The sun turns dark,
earth sinks in the sea,
the fair, bright stars
disappear from the heavens.
Sizzling blaze
around the tree of life
colossal heat plays with
the heavens.
Yggdrasil : la représentation moderne de l'arbre de vie, figure centrale de la mythologie nordique.
L'arbre du monde apparaît dans plusieurs religions et mythologies indo-européennes. L'arbre géant supporte le ciel, est en relation par la terre avec le monde sous-terrainpar ses racines.
Photo Fire Earth.
{...}Nous ne voyions rien. C'est comme si le soleil s'était couché en plein milieu de la journée...Ce n'est pas seulement de la fine poussière, c'est aussi de grains fins et rugeux. Après trois kilomètres, nous avons perçu que nous étions allé trop loin. Demi-tour vers Skogar. La couche de poussière est si épaisse que c'est comme si nous roulions dans de la neige. ... Skogar était grouillant de vie lorsque l'éruption de Fimmvörduhals a débuté, mais c'est maintenant désert. Seul reste un fermier. Les magasins et les hôtels sont fermés."
L'évolution du nuage et des mesures prises :
Les zones ombréess en orange représentant le nuage de poussières volcaniques.
© Copyright EUMETSAT/Met Office.
L'Allemagne a envoyé plusieurs avions, à des altitudes différentes, pour constater les effets du nuage sur ceux-ci : ils sont revenus indemnes, apparemment.
Trop d'avions cloués au sol, trop de problèmes avec les passagers, trop de sommes engagées ... versus
principe de précaution : une lutte inégale - Getty image.
Le principe de précaution, en vigueur jusqu'ici, va-t-il être remis en question ? Il est vrai que ce nuage abrasif s'est dilué avec l'espace occupé, mais nous ne savons rien sur les concentrations à partir desquelles les poussières deviennent dangereuses pour les réacteurs et les autres systèmes (sondes et hydraulique).
Les impératifs économiques risquent de prendre le pas sur le principe de précaution si la situation perdure. Money, Money !
Il serait à mon sens plus "correct" d'attendre des mesures scientifiques du taux de pollution par les poussières dans l'atmosphère, et la conclusion d'experts aéronautiques.
A suivre, en espérant qu'il ne faille pas un crash pour repenser les décisions de rétablir la circulation aérienne.
Sources:
- Iceland Revieuw
- Fire Earth