L'ouverture d'une nouvelle fissure le 31 mars est fortement appréciée par les "volcarazzi" - paparazzi des volcans, néologisme qualifiant de façon péjorative à mon sens les volcanophiles photographes.
Une photo prise par le satellite EO-1 de la Nasa, acquise par ALI - Advanced Land Imager - le 1° avril découvre les deux
points de sortie de la lave et les canyons de Hrunagil et Hvarnnagil où s'écoulent les flots de lave.
NASA image by Robert Simmon, using ALI data from the EO-1 team. Caption by Robert Simmon.
La police estime que plus d'un millier de personnes ont visité le site éruptif à Fimmvörduhals après sa réouverture jeudi après-midi.
Maintenant on vient en Islande spécialement pour cet évènement et les visites se font souvent en famille. Beaucoup viennent en SUV (Sport Utility Vehicle) ou en motoneige, et le trafic est tel que la police a limité l'approche et que la zone de parking imposée ressemble à celui "d'un supermarché un samedi à l'heure de pointe"... d'autres plus fortunés se paient un survol en avion ou en hélicoptère; à raison de 250 € l'heure de vol, les devises affluent et dopent les finances islandaises qui en avaient bien besoin après la crise bancaire.
De nombreux visiteurs ne quittent les lieux qu'après 20-22 heures, pour profiter au maximum de la spectaculaire vision nocturne des chutes de lave dévalant la montagne en direction de Thorsmörk.
Sources :
- Nasa Earth Observatory
- Iceland Revieuw on line.