Landmannalaugar, le mélange des plans d'eau et de la roche colorée - © Antony Van Eeten
Paysages ravinés - © Antony Van Eeten
Landmannalaugar signifie en islandais « les sources chaudes des gens du pays » , trait qui caractérise une partie de cette vaste zone située à proximité de l’Hekla.
Le massif du Landmannalaugar présente un paysage tourmenté où un volcanisme acide a forgé des montagnes de rhyolite, qui côtoient des cratères rougeâtres, des vallons et des champs de cendres et laves, qui bordent des lacs d’un bleu profond. La palette de couleur regroupe le noir, le jaune pâle, le bleu, le rose et le rouge … peu de vert, à part quelques mousses.
© Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
Une palette
assez étonnante - © Antony Van Eeten
Le paysage semble à première vue stérile, mais abrite une flore discrète et adaptée au terrain volcanique.
Les plantes se défendent contre la sécheresse en se nanifiant - © Antony Van Eeten
A part quelques structures importantes, inutile d’essayer de nommer chaque bosse … il faut se laisser bercer par les couleurs douces en camaïeu et savourer l’Islande.
© Antony Van Eeten
Blahnukur - signifiant le pic bleu - est une montagne soulignée de bleu-vert, creusée de sillons profonds dus à l’érosion par les pluies et la neige.
Blahnukur surplombe la vallée de Brandsgil - photo voyage en Islande.
Le pic bleu ressort du paysage ocre - © Antony Van Eeten
Le Brennisteinsalda est un volcan, haut de 855 mètres, qui doit son nom islandais signifiant « la vague de soufre », aux spots de soufre qui le colore. Mais ici tout n’est pas jaune ! Le vert des mousses se marie au noir ou au bleu des laves, et au rouille des oxydes de fer. Ce volcan est toujours actif , comme en témoignent les solfatares.
Brennisteinsalda - © Antony Van Eeten
Mamelon oxydé et fumant - © Antony Van Eeten
Quelques plaques de neige gelée parmi les fumerolles - © Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
Certains bassins font plus que
fumer - © Antony Van Eeten
Au pied du Laugarhraun, une coulée de lave située au centre du site laisse voir par endroit des passes d’obsidienne.
La grande coulée du Laugarhraun - © Antony Van Eeten
Début de coulée - © Antony Van Eeten
Bloc d'obsidienne - © Antony Van Eeten
Une rivière aux eaux chaudes, près de 40 degrés, invite à la baignade.
© Antony Van Eeten
Dans la réserve, seul trois endroits sont autorisés pour y planter sa tente : Landmannalaugar, Landmannahellir et Hrafntinnusker.
Hors réserve, on peut le faire partout à condition de ne rien souiller.
Concentration de tentes dans la réserve - © Antony Van Eeten
Les possibilités de randonnée y sont nombreuses dans ce dédale, où l’on peut à sa guise suivre les sentiers plus ou moins balisés ou se laisser guider par le lit des torrents.
Le trek, qui peut durer quatre jours dans le Landmannalaugar, finit habituellement à Thorsmörk, mais peut se prolonger, via Fimmvörduhals, situé entre deux glaciers maintenant bien connus, l’Eyjafjallajökull et le Myrdalsjökull, en direction de Skogar et de la côte sud.
Sources :
- Landmannalaugar - le site officiel - pour tout renseignement pratique - link
- Landmannalaugar -ascension du Blahnukur - link
Commenter cet article