Vue aérienne de la zone Namafjall-Hverir - photo H.Krapf.
Les fumerolles se confondent avec les nuages - © Antony Van Eeten
Namafjall, autrement dit « la montagne de la carrière », est un champ géothermal situé à l’est de Myvatn, sur le côté d’une dorsale palagonitique aux teintes caractéristiques. Elles proviennent de l’altération des roches par les solfatares : de l’orange à l’ocre ou au jaune, toutes les nuances sont sublimées par les fumées et la lumière d’Islande, sans parler de l’omniprésente odeur d’hydrogène sulfuré… non transmissible, à humer sur place !
La zone é été exploitée autrefois par le roi du Danemark ; le soufre était extrait pour la fabrication de poudre à canon.
Solfatare - photo Hedwig Storch.
Actuellement, au pied de Namafjall, on utilise la géothermie pour sécher et purifier la diatomite, pompée sous forme de boues au fond du lac Myvatn, et acheminée ici par tuyauteries. La vapeur de certains forages sort à 350°C et sous plus de 50 atmosphères. Les forages les plus profonds ont atteint 1.300 mètres et , en 1977, l’un d’entre eux a abouti à l’émission accidentelle de trois tonnes de lave (1,2 m³) , ce qui constitue le record de la plus petite éruption volcanique jamais enregistrée.
Toute la
zone est altérée par les solfatares - © Antony Van Eeten
Solfatares et marmites de boue se partagent le paysage du site de Hverir.
Les croûtes de boue cachent des bains bouillonnants où la température atteint 70- 100 °C. Selon la viscosité de la boue et la pression des gaz qui la traversent, le bouillonnement peut aller d’une simple bulle en surface à des projections plus violentes. Le bord de ces marmites de boue est instable, et il est conseillé, pour éviter les brûlures, de rester sur les pontons.
Attention : prenez bien en compte la direction du vent - © Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
Le soufre affleure par places - © Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
Marmites de boue - © Antony Van Eeten
Glougloutements de grosses bulles - © Antony Van Eeten
Explosions plus furieuses - © Antony Van Eeten
Région inhospitalière pour l'humain ... - © Antony Van Eeten
... mais habitat favorable aux bactéries thermophiles - © Antony Van Eeten
Commenter cet article