Les îles formant la Nouvelle-Zélande se sont développées à partir du Gondwana, le proto-continent austral ; Une datation radiométrique des roches Néo-zélandaise fait remonter les plus anciennes à 500 millions d’années.
L’histoire géologique de la Nouvelle-Zélande peut se subdiviser en trois principales périodes de sédimentation et trois périodes orogéniques.
De 545 à 370 Ma : du Cambrien au Dévonien, la première phase de sédimentation : les roches les plus anciennes sont localisées sur la côte ouest de l’île du sud.
De 370 à 330 Ma : De la fin du Dévonien au Carbonifère, l’orogenèse Tuhua :une période de pression et d’élévation marque la fin de la longue période de sédimentation. Les sédiments marins sont poussés vers le haut, et mélangés entre eux pour former des montagnes. Sous l’action combinée de la pression et de la chaleur, les roches sont changées pour former de nouveaux minéraux ; par ex. les calcaires évoluent en schistes, des intrusions plutoniques forment des granites et des diorites. Cette activité s’est produite le long de l’ancienne côte du Gondwana, longtemps avant l’existence de la Nouvelle-Zélande.
De 330 à 142 Ma : du Carbonifère au Jurassique, le géosynclinal Néo-Zélandais. Durant cette période, d’énormes quantités de sédiments se sont accumulées, avec une extension nord en direction de la Nouvelle-Calédonie, et vers le sud bien plus loin que l’actuelle île du sud, formant le soubassement de la Nouvelle-Zélande. Sur l’île du nord, le géosynclinal de Nouvelle-Zélande forme les plus anciennes roches : Le groupe Torlesse, principalement composé de grauwache avec peu de fossiles, et le groupe Murihiku, riche en fossiles et en débris volcaniques. Ce dernier groupe représente la majorité de la plate-forme continentale.
De 142 à 99 Ma, durant le début du Crétacé, l’orogenèse Rangitata. Cette orogenèse à déformé les sédiments déjà déposés ; des roches du plancher marin peuvent être vues à Dun mountain, West dome et Red hills dans la région de Nelson, sur South island.
De 99 à 24 Ma, du Crétacé à l’oligocène. Une longue période d’érosion des montagnes formées par la précédente orogenèse en a réduit la hauteur et formé une pénéplaine. Il y a 85 Ma, le rifting, qui a séparé le Nouvelle-Zélande du reste du Gondwana, a créé un nouveau plancher océanique et la mer de Tasmanie. Ce mouvement de bloc continental a débouché à l’oligocène (35 Ma) par la submersion de la région ; des dépôts calcaires et fossilifères se sont formés. A la fin de cette période, un nouveau rift s’est formé entre l’Australie et l’Antarctique et l’extension du plancher océanique continue encore.
De 24Ma à la période moderne : du Miocène au Quaternaire : l’orogenèse Kaikoura. La nouvelle dorsale océanique entre l’Australie et l’antarctique est à la base de tensions dans la croûte du sud-ouest du Pacifique, avec des mouvements de failles ; de ces phénomènes, résultent un soulèvement et la production de la chaîne Alpine et son front escarpé ouest, la faille Alpine (Alpine fault) ; entre 23 et 1 Ma, le côté ouest de la faille alpine s’est déplacé vers le nord, par rapport à son côté est, avec un ratio de 1 à 10 cm. par an : résultat, un déplacement de 450 km. L’activité tectonique a continué depuis 10 Ma jusqu’à la période moderne, avec la formation des chaînes montagneuses.
Résumé des 65 derniers Ma - GNS science's channel :
L’actuelle Nouvelle-Zélande est renommée comme un monde géologiquement actif, avec de hautes montagnes, de fréquents séismes, des zones hydrothermales et des volcans actifs. Tout ceci est du à la position du pays à la frontière des plaques Australienne et Pacifique. La subduction de la plaque Pacifique sous la plaque Australienne est responsable du volcanisme dans l’île du nord, volcanisme qui a démarré au début du Miocène, a migré vers le sud jusqu’à atteindre son actuelle position : la zone volcanique de Taupo. Les zones de subduction sont définies par des fosses au nord et au sud, et par la faille Alpine qui met ces deux zones en connection.
Le contexte tectonique de la Nouvelle-Zélande ; les plaques Pacifique et Indo-Australienne par rapport à la plaqque
Antarctique. Doc. volcano.oregonstate.edu
La zone de subduction en rouge, les failles en noir - les vitesses de déplacement relatif de la Plaque
Pacifique en jaune.
Le volcanisme est surtout présent sur North Island et en mer,
au nord de celle-ci :
North Island
et la position des principales structures volcaniques
Sources :
- The geological history of New Zealand - univ. of Waikato
- A geological overvieuw of New Zealand - Earlham college.
-Kermadec arc-New Zealand tectonic confluence- Univ.California
- GNS Science's channel .