Potosi, dominé par le Cerro Rico - © Antony Van Eeten
Dans le département de Potosi, la ville de Potosi est construite au pied du Cerro Rico (la montagne riche) - 4.824 m., d'où on extrait dans des conditions très rudes le minerai d'argent. Son nom vient du quechua Potojsi qui signifie « tonnerre ». Elle se trouve à une altitude de 4 070 m et comptait environ 164 480 habitants en 2007. C'est une des villes les plus hautes du monde.
Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche. Durant près de 60 ans, l'Europe va énormément s'enrichir grâce aux
richesses accumulées par l'État espagnol : l'argent extrait de la montagne dans des quantités colossales alimente les caisses de la couronne espagnole qui le dilapidera à son
tour en faste et en dépenses de luxe aux profit des artisans européens au détriment de la production locale. Paradoxalement l'Espagne sortit ruinée des dépenses fastueuses de la monarchie des
Habsbourg, tandis que les conditions dans le reste de l'Europe furent propices au développement industriel.
Après 1800, l'argent se fait rare, et l'étain devient la première ressource. La ville entame son déclin économique. Aujourd'hui, bien que déclarées épuisées, les mines sont toujours exploitées artisanalement par les habitants, dans des conditions de sécurité toujours désastreuses pour les mineurs.
Potosi -
dépécage du Cerro Rico - © Antony Van Eeten
La Laguna Colorada est une lagune située dans la Réserve nationale de faune andine Eduardo Abaroa.
© Antony Van Eeten
Les couleurs de la Laguna Colorada - © Antony Van Eeten
© Antony Van Eeten
Située sur l'altiplanobolivien, près de la frontière Chilienne, elle a une superficie de 60 km² et une profondeur moyenne de 35 cm.
Les eaux rouges de la Laguna Colorada
- © Antony Van Eeten
La coloration de ses eaux, qui varie du marron au rouge intense, est due à des sédiments de couleur rouge et aux pigments de certaines algues qui y vivent.
Des lamas viennent rehausser les couleurs du lieu, en arborant fièrement leurs
attributs colorés - © Antony Van Eeten
Elle contient des îles de borax dans les secteurs NE. et SE.
Les îles de bore émergent de la Laguna Colorada - © Antony Van Eeten
C'est aussi un lieu de reproduction pour le flamant des Andes et à ce titre un site Ramsar.
Sieste pour les flamants des andes et érosion éolienne des bancs de bore -
© Antony Van Eeten.
Le désert de Siloli et l'Arbol de Piedra :
Dans le cadre majestueux de "la Montanas con muchas colores", rappelant les paysages Islandais, cet arbre de pierre résulte de l'érosion éolienne.
Salvador Dali se serait inspiré de ces paysages pour quelques tableaux ... un des déserts de la réserve nationale de la faune
Andine a été renommé "El Decierto rocas del Salvador Dali".
© Antony Van Eeten
Le photogénique "arbre de pierre" - © Antony Van Eeten
La Montanas con muchas colores rapelle les paysages de Landmannalaugar en Islande ... les touches vertes en moins - © Antony Van Eeten
Le volcan Ollagüe, aussi connu comme Oyahué, est un stratovolcan massif andésitique, surmonté d'un dôme de lave dacitique, et haut de 5.868 m..
Le volcan Ollagüe - photo ATP Volcanes de Chile
Le produit d'une avalanche de débris en hummock, datant du Pléistocène sépare deux salars à l'est du volcan, les salars de Saint-Martin et de Ollagüe. Trois coulées de lave siliciques ont été produites par des éruptions post-caldeira et un jeune cône de scorie, La Poruñita, est situé sur le bas-flanc OSO. (420 à 680.000 ans).
On peut atteindre par la route des mines de soufre, dont l'activité a cessé il y a 25 ans, et situées sur les flancs supérieurs ouest et sud de l'Ollagüe.
Toujours considéré comme actif, malgré qu'on n'ai pas enregistré d'éruption historique, le volcan présente des périodes d'activité fumerollienne intense; un panache de gaz émane en permanence du côté sud du dôme sommital.
L'Ollagüe toujours fumant - photo l'Internaute Voyager / Marie Languiscet.
Sources :
- Global Volcanism Program - Ollagüe.
- ATP - Volcanes de Chile.
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