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Earth of fire

Actualité volcanique, Articles de fond sur étude de volcan, tectonique, récits et photos de voyage

"parole aux lecteurs"

Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs"

En quittant l'Auvergne, sur la route du retour vers la Belgique en passant entre Issoire et Besse, la visite d'une forteresse troglodyte creusée au coeur du tuf volcanique permet une belle découverte : les grottes de Jonas.

 

Le volcan fissural de Jonas, avec ses cônes ds scories alignés et le pic Saint-Pierre, le volcan voisin, ont mêlé des pyroclastes à la lave pour former un tuf rouge assez tendre pour être creusé, jusqu'à une profondeur de 5 mètres.

La falaise est longue de 500 mètres et 100 mètres de hauteur ; elle est le résultat de l'activité volcanique qui eut lieu entre -18 et -3Ma.

Le volcan fissural de Jonas, avec ses cônes ds scories alignés et le pic Saint-Pierre - photo © J-M M. - un clic pour agrandir
Le volcan fissural de Jonas, avec ses cônes ds scories alignés et le pic Saint-Pierre - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le volcan fissural de Jonas, avec ses cônes ds scories alignés et le pic Saint-Pierre - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Falaise et site troglodyte de Jonas - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Falaise et site troglodyte de Jonas - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

La falaise fut d'abord creusée au 4° siècle avant notre ère par les Celtes, qui y établirent un sanctuaire. Les Romains reprirent l'endroit, puis des moines chrétiens y firent un oratoire.

Les grottes servirent de refuge au moment des invasions barbares, entre 850 et 915.

Au début du 12° siècle, le chevalier Anet Dalmas de Jaunac, propriétaire des terres, y fit construire une place forte capable de résister aux envahisseurs et de contrôler la vallée.

De génération en génération, le site prospera pour passer en 1683 à la famille Montal-Nozières.

Les grottes furent classés au titre des Monuments historiques en 1886.

Site troglodyte de Jonas - le four banal  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Site troglodyte de Jonas - le four banal - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Site troglodyte de Jonas - Au Xème siècle, un oratoire devient une chapelle, appelée aujourd’hui église Saint-Laurent. - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Site troglodyte de Jonas - Au Xème siècle, un oratoire devient une chapelle, appelée aujourd’hui église Saint-Laurent. - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les fresques de Jonas sont les plus anciennes connues en Auvergne. (9°-11° siècle) Elles représentent les épisodes de la fin de vie du Christ. Dans un cul-de-four, une Vierge en majesté aux mains longues et aux doigts effilés, assise sur une cathèdre, tenant l’enfant dans son giron - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les fresques de Jonas sont les plus anciennes connues en Auvergne. (9°-11° siècle) Elles représentent les épisodes de la fin de vie du Christ. Dans un cul-de-four, une Vierge en majesté aux mains longues et aux doigts effilés, assise sur une cathèdre, tenant l’enfant dans son giron - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les fresques de Jonas datent du 9° au 11° siècle.Elles représentent des épisodes de la fin de vie du Christ.

Seuls quelques pigments ont été utilisés : de l'ocre rouge, de l'ocre jaune, du noir et du blanc(chaux).

 

Sources :

- Lieux sacrés – Canalblog – Saint-Pierre-Colamine – Les grottes de Jonas

- Auvergne Centre France – le site troglodyte de Jonas

- Wikipedia - Grottes de Jonas

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs"
Massif du Cantal - Le Puy Mary  - photos © J-M M.

Massif du Cantal - Le Puy Mary - photos © J-M M.

Le puy Mary est constitué des restes d'un cumulo-dôme daté de 7,2 Ma (M.Krafft), largement érodé par les glaciers.

Il est constitué de benmoréite, une lave visqueuse riche en phénocristaux de plagioclase, de sanidine, et de hornblande brune, noyés dans une pâte à microcristaux de sanidine, de biotite et tridymite. Des filons de basalte ou de phonolite le lardent.

Du sommet, à 1.783 m., toute la partie sommitale du massif du Cantal se découvre.

Massif du Cantal - panorama du sommet aux teintes automnales - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Massif du Cantal - panorama du sommet aux teintes automnales - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Sur le chemin du retour, Salers, un des plus beaux villages de France, se laisse découvrir au gré des rues pavées.

Cette cité, fortifiée durant la Guerre de Cent Ans, conserve des maisons ancestrales en pierres sombres, avec tourelles et ardoises, caractéristiques architecturales de la région, que complètent un vestige de rempart et son beffroi.

La statue de Tyssandier d'Escous, rénovateur de la race bovine Salers, à la robe acajou foncé et aux cornes claires en forme de lyre, rehausse une partie de la grande place.

Salers - la Porte du beffroi - photos © J-M M.

Salers - la Porte du beffroi - photos © J-M M.

Salers - la place Tyssandier d'Escous - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Salers - la place Tyssandier d'Escous - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Salers - Il fait bon s'y promener et y déguster en terrasse - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Salers - Il fait bon s'y promener et y déguster en terrasse - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Sources :

- Guide des volcans d'Europe et des Canaries / Cantal - M. Krafft et de Larouzière, éd. Delachaux & Niestlé

- Salers - un patrimoine architectural et historique.

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Publié le par Bernard Duyck
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Au coeur du Cantal, la vallée de la Cère a été surcreusée en ombilics, séparés par des verrous de brèches dures. Ces verrous ont été entaillés par la rivières en gorges, parfois en cascades.

 

La cascade de Faillitoux, dans la région de Thiézac (Aurillac), franchit une coulée d’ankaramite (*) prismée verticalement. Les prismes, de 0,5 m de section à la base, s'élèvent sur toute la hauteur de la falaise.

Cette coulée a été datée à - 9,5 +/- 0,5 Ma (K/Ar).

La cascade est alimentée par le ruisseau de Lasmolineries qui prend sa source sur le versant sud de l'Élancèze et se jette dans la Cère.

Thiézac - la cascade de Faillitoux et la coulée d'ankaramite prismée - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Thiézac - la cascade de Faillitoux et la coulée d'ankaramite prismée - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Thiézac - la cascade de Faillitoux qui chute de 41 m. sur les colonnes prismées d'ankaramite - photo © J-M M.

Thiézac - la cascade de Faillitoux qui chute de 41 m. sur les colonnes prismées d'ankaramite - photo © J-M M.

(*) L’ankaramite est une roche volcanique voisine des basaltes et des basanites. Il s'agit d'une roche sombre (mélanocrate), de structure microlitique porphyrique. Les phénocristaux comprennent des olivines et des clinopyroxènes automorphes noirs (= augite) dont la taille peut atteindre 2 cm. La matrice contient des microlites de même nature auxquels s’adjoignent des plagioclases associés à des traces de titanomagnétite et de biotite. 

Elle appartient à une coulée intercalée dans les brèches trachyandésitiques et surmontée par les trachyandésites et les basaltes supracantaliens.

L'extension des glaciers dans le Cantal - en pointillé orange, la limite d’extension de la glaciation du Cantal lors du maximum glaciaire du Würm (-20.000 ans). - Doc. Le volcanisme du Cantal / AVG

L'extension des glaciers dans le Cantal - en pointillé orange, la limite d’extension de la glaciation du Cantal lors du maximum glaciaire du Würm (-20.000 ans). - Doc. Le volcanisme du Cantal / AVG

Le Chaos de Casteltinet, en rive gauche de la Cère  : 

Les éboulements de gros volumes de brèches qui se sont produits lors de la disparition d'un glacier il y a 12.000 ans, par suite de phénomènes de décompression sur les bords de la vallée glaciaire et d'infiltration d'eau à partir des plateaux libérés en premier, formant des failles listriques (**) qui ont déstabilisé la falaise.

La partie haute de la falaise qui surplombe ce chaos est constituée de colonnes prismatiques correspondant à une ancienne coulée trachy-andésitique qui surmonte des coulées de boue et de débris (empilement de lahars avec bois carbonisé) interstratifiés avec des coulées de laves, elles-mêmes surmontant des formations cendro-ponceuses.

La brèche, ainsi décollée, prend des formes fantasmagoriques d'aiguilles, de pyramides. La " porte du lion " est une arche constituée de ces débris et qui évoque cet animal.

(**) : Une faille listrique est une faille normale de grande extension spatiale qui est concave en profondeur, impliquant un niveau de cisaillement profond. 

Le Chaos de Casteltinet - la "porte du lion"  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir
Le Chaos de Casteltinet - la "porte du lion"  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Chaos de Casteltinet - la "porte du lion" - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Petit coup d'oeil au passage au Puy Griou

C'est un dôme de phonolite situé au centre des vestiges du stratovolcan cantalien. Il se serait mis en place il y a 6 Ma, après les phases éruptives paroxystiques du Cantal (entre 8,5 et 6,5 Ma).

Le dôme a été remodelé sous l'action du gel et du dégel qui l'a débité en lauzes entassées en un manchon d'éboulis.

Le puy Griou - photos © J-M M. - un clic pour agrandir
Le puy Griou - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Le puy Griou - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

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Publié le par Bernard Duyck
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Les trois necks alignés - de gauche à droite : Bredons et son église, Bonnevie, et Chastel-sur-Murat.- photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les trois necks alignés - de gauche à droite : Bredons et son église, Bonnevie, et Chastel-sur-Murat.- photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Murat est une ville très ancienne, citée dans les textes de l'évangélisation de l'Auvergne dès 270.

Des traces humaines ont été découverte au rocher de Chastel-sur-Murat, datant du néolithique moyen.

En Celtes, Murat pourrait signifier " Roc escarpé ".

Au Moyen-âge, la ville fortifiée se blottit sous le rocher de Bonnevie, dont le sommet est occupé par un château, démoli par Richelieu en 1633.

A l'abri de ses murailles, cette cité était des plus actives: foires et marchés, artisanat, professions libérales, auberges, etc... Au cours de son riche passé historique, Murat a été fortifiée à maintes reprises: on compte pas moins de trois enceintes successives.

En 1944, la ville a été l'un des plus hauts lieux de la Résistance cantalienne. Aujourd'hui, ce petit centre industriel est un point fort du tourisme cantalien. 

A voir les vieilles maisons du XVIIème siècle, à arcades en anse de panier sur colonne, joliment couvertes de lauzes et typiques des constructions de la ville.

Murat - ses maisons en pierres volcaniques, et toits en lauzes sont adossées au neck de Bonnevie au sommet prismé - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Murat - ses maisons en pierres volcaniques, et toits en lauzes sont adossées au neck de Bonnevie au sommet prismé - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

La ville est encadrée par trois pitons basaltiques :
- le rocher de Bonnevie, au Nord, porte une vierge. Les orgues basaltiques sont les plus fines d'Europe,
- le rocher de Bredons, au Sud-est, dont l'église des XIème et XIIème siècles a été construite avec de très belles pierres de taille,
- le rocher de Chastel, au Nord-Ouest.

Ces rochers, nés de la lave, se sont transformés en necks grâce à l'érosion.

Murat - le neck de Bonnevie - photo © J-M M. - un clic pour agrandir
Murat - le neck de Bonnevie - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Murat - le neck de Bonnevie - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les 3 necks composés de basanite s’alignent sur la même fissure éruptive.

Ces trois necks déchaussés correspondent à des remplissages de diatrèmes, comme le montrent les gaines de brèches entourant leur base. Ils résultent donc d’un volcanisme phréatomagmatique explosif qui a pulvérisé le socle et entraîné la formation de maars, qui se sont ensuite remplis de magma. (Sortie géologique – G.Godard / en source)

Murat - Neck de Bredons - prismation en gerbes sous le sommet  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir
Murat - Neck de Bredons - prismation en gerbes sous le sommet  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Murat - Neck de Bredons - prismation en gerbes sous le sommet - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Neck de Bredons porte l’église prieurale de Saint-Pierre et Saint-Paul de Bredons (construite au XIème siècle puis fortifiée aux XIV-XVèmes siècles).

Il présente des prismations disposées en gerbes bien visibles du bord de la route, orientées horizontalement juste au-dessus d’elle, puis presque verticalement au dessous du sommet.

Chastel-sur-Murat - le neck finement prismé - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Chastel-sur-Murat - le neck finement prismé - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Chastel-sur-Murat - éboulis au pied du neck  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Chastel-sur-Murat - éboulis au pied du neck - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Chastel-sur-Murat - Chapelle Saint Antoine (XIIe et XVIe s. ) - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Chastel-sur-Murat - Chapelle Saint Antoine (XIIe et XVIe s. ) - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les necks de Bredons, de Bonnevie et de Chastel-surMurat se rattachent chronologiquement aux éruptions des planèzes supracantaliennes.

La basanite à néphéline de Bredons, fortement déficitaire en silice, est âgée de - 4,3 +/- 0,1 Ma (datation au K/Ar). Il s’agit d’une des plus récentes du Cantal.

 

Source :

Sortie géologique dans le Cantal 24 - 25 et 26 mai 2015, sous la direction de Gaston Godard, Maître de Conférences à l’Université Paris-Diderot

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs"

Au coeur du Massif Central, le massif volcanique du Cantal est le plus grand des strato-volcans Français, et l'un des plus importants d'Europe : avec une superficie de près de 2.500 km², il présente la forme d'un cône surbaissé, de 60 km. N-S sur 70 km. E-O, à sa base.

Son actuelle altitude maximale au Plomb du Cantal culmine à 1.855 m. Des projections allouent au volcan cantalien une altitude de plus de 3.000 mètres avant ses effondrements majeurs.

Il présente encore de nombreux espaces au-dessus de 1.000 m. d’altitude, ce qui lui confère un caractère montagnard affirmé.

Coupe géologique simplifiée du stratovolcan cantalien - Doc. Sortie géologique dans le Cantal - AVG - un clic pour agrandir

Coupe géologique simplifiée du stratovolcan cantalien - Doc. Sortie géologique dans le Cantal - AVG - un clic pour agrandir

Le massif volcanique du Cantal - Carte géologique simplifiée  / BRGM-   1- basaltes supracantaliens 2- phonolites 3- dépôts de coulées de débris 4- dépôts d’avalanches de débris 5- socle hercynien 6- Complexe trachyandésitique et trachyandésites post-avalanches 7- basaltes infracantaliens 8- sédiments oligo-miocènes

Le massif volcanique du Cantal - Carte géologique simplifiée / BRGM- 1- basaltes supracantaliens 2- phonolites 3- dépôts de coulées de débris 4- dépôts d’avalanches de débris 5- socle hercynien 6- Complexe trachyandésitique et trachyandésites post-avalanches 7- basaltes infracantaliens 8- sédiments oligo-miocènes

L’histoire du Cantal s’étend du Miocène au Pliocène, entre -11 Ma et -3 Ma.

Sur 8 millions d’années, l’activité éruptive a alterné des phases effusives et explosives ; les matériaux éruptifs – coulées basaltiques, brèches d’explosion et d’effondrement, projections stromboliennes et dômes – se sont empilés pour constituer le massif du Cantal, qui a été remodelé par l’érosion glaciaire au Quaternaire.

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse- - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse- - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

La ville de Saint-Flour est construite sur une coulée basaltique mise en place il y a 8,8 Ma, antérieure à l’édification du stratovolcan cantalien proprement dit (basaltes infracantaliens) et donc aux coulées qui cuirassent la planèze de Saint-Flour (basaltes supracantaliens).

La coulée basaltique de Saint-Flour est constituée d’un basalte à olivine, riche en feldspaths.

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Saint-Flour - basalte à olivine  - photo © J-M M.

Saint-Flour - basalte à olivine - photo © J-M M.

Une seule coulée basaltique en 2 grandes parties, différenciées par un refroidissement selon 2 gradients géothermiques. qui perpendiculaires aux surfaces de la coulée et dirigés vers le cœur de la coulée…

Les orgues basaltiques montrent une colonnade de gros prismes assez réguliers, surmontée par un entablement très épais de petits prismes confus.

(Excursion géologique dans le Cantal, par Gaston Godard.)

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Saint-Flour - Coulée basaltique infracantalienne, dans la ville basse - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Coltines est situé sur la planèze de Saint Flour, un plateau basaltique faiblement incliné et de forme approximativement triangulaire, limité par les vallées du Lagnon, de l’Alagnon et de l’Epi(e).

La planèze de Saint-Flour est constituée d’un basalte supracantalien riche en olivine.

Les planèzes du Cantal - Doc.  CPIE de Haute-Auvergne

Les planèzes du Cantal - Doc. CPIE de Haute-Auvergne

Coltines – La planèze de Saint-Flour - un plateau basaltique supracantalien - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Coltines – La planèze de Saint-Flour - un plateau basaltique supracantalien - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sources :

- Guide des volcans d'Europe et des Canaries / Cantal - M. Krafft et de Larouzière, éd. Delachaux & Niestlé

- Les dépôts d'avalanches de débris du Cantal (France) : témoins
de la construction du plus grand stratovolcan européen d'âge miocène - par Nehlig Pierre, Dardon Arnaud, Fréour Gwenael, Huguet David, Leyrit Hervé. In: Géomorphologie : relief, processus, environnement. Avril-Juin, vol. 7, n°2. pp. 107119.

- Le volcanisme du Cantal / BRGM 

- Sortie géologique dans le Cantal 24 - 25 et 26 mai 2015, sous la direction de Gaston GODARD, Maître de Conférences à l’Université Paris-Diderot

- Excursion géologique dans le Cantal, par Gaston Godard.

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Publié le par Bernard Duyck
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A proximité d'Issoire, le village d'Usson est bâti sur un ancien piton basaltique, qui culmine à 639 mètres.

Cette formation géologique surprenante est liée à une éruption phréatomagmatique, résultant du contact de la lave avec l'eau. La région était alors une vaste zone lacustre, dans laquelle le magma s'est frayé un chemin.

Ce volcanisme a débuté il y a 25 Ma, et est plus ancien que les événements volcaniques ayant donné naissance aux volcans du Cantal, du Mont-Dore ou de ceux de la chaîne des Puys.

Les orgues volcaniques d'Usson  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir
Les orgues volcaniques d'Usson  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Les orgues volcaniques d'Usson - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Les orgues d'Usson - "Des prismes pour bâtir" - panneau explicatif  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les orgues d'Usson - "Des prismes pour bâtir" - panneau explicatif - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les orgues, situées au sud du village, sont les vestiges de la partie profonde, la cheminée d'un ancien volcan aujourd'hui disparu sous l'effet de l'érosion. Les orgues verticaux d'Usson sont issus d'un refroidissement par le haut, et non sur les côtés de la cheminée. La régularité des prismes est de plus associée à un refroidissement plutôt lent.

 

Le village, classé parmi les plus beaux villages de France, a été construit grâce aux prismes hexagonaux, et à l'arkose, visibles dans les murs de l'église St Maurice.

Le château d'Usson, démoli sur l'ordre du cardinal de Richelieu, avait été auparavant, de 1585 à 1605, le lieu de résidence surveillée de Marguerite de Valois (1553-1615), surnommée par Alexandre Dumas la Reine Margot, première épouse (1572-1599) du roi de France Henri IV.

Les orgues volcaniques d'Usson  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les orgues volcaniques d'Usson - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

L'église Saint Maurice sur la butte d'Usson - - photo © J-M M.

L'église Saint Maurice sur la butte d'Usson - - photo © J-M M.

"Des prismes pour bâtir" - un muret de basalte  - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

"Des prismes pour bâtir" - un muret de basalte - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le château du Sailhant, sur la commune d'Andelat, a été construit au 13e siècle sur un éperon basaltique de forme triangulaire, d'une hauteur d'environ 20 à 25 mètres.

Il est également connu pour la présence de la cascade du Sailhant (ou de Babory) à proximité.

 Le ruisseau du Babory se jette d'une vingtaine de mètres de hauteur à cet endroit dans un gouffre dont la profondeur est estimée entre 6 et 7 mètres.

Le château du Sailhant   - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le château du Sailhant - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Cascade du Sailhant ou du Babory  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir
Cascade du Sailhant ou du Babory  - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Cascade du Sailhant ou du Babory - photos © J-M M. - un clic pour agrandir

Sources :

- Futura - L’Exploratorium : les orgues d’Usson au pays des volcans.

Le château du Sailhant  - wikipedia

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs"

Avant d'arrêter définitivement l'écriture de mon blog, pour diverses raisons personnelles et techniques, je partage durant quelques jours les photos de mes amis volcanophiles belges, toutes récentes, de leur visite du Massif Cantalien (France), en passant par La Limagne.

 

Quelques sites de La Limagne , pour se mettre en appétit !

Les falaises de Jussat et les stromatolithes :

La Limagne est la région de France la plus riche en stromatolithes fossiles, d'âges correspondant à l'oligocène supérieur / Miocène basal.

Le gisement de Jussat présente une falaise constituée en alternance de sable avec des niveaux quartzeux, et d'autres de marnes et calcaires, avec des boules en choux-fleur de stromatolithes, crées par des colonies de cyanobactéries, en surplomb sur une couche moins résistante à l'érosion.

Falaise de Jussat - en surplomb, ses stromatolithes en boules -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir
Falaise de Jussat - en surplomb, ses stromatolithes en boules -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Falaise de Jussat - en surplomb, ses stromatolithes en boules - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Les necks de Buron et de Saint-Babel :

Ils se sont formés il y a environ 20 millions d’années, lorsqu’une remontée de magma à travers des roches sédimentaires datant du Tertiaire a formé un lac de lave. Ce lac s’est ensuite refroidi et solidifié, puis a été révélé par l’érosion des roches sédimentaires qui l’entourent, très meubles et friables.

Le neck de Saint-Babel surplombe une zone riche en pépérites, qui résultent de la rencontre entre du magma et de l’eau (souterraine ou de surface), lors d'une éruption phréatomagmatique . 

Neck de Buron - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Buron - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Neck de Saint-Babel - détail - photo © J-M M.

Neck de Saint-Babel - détail - photo © J-M M.

Sources :

- Guide des volcans d'Europe et des Canaries / La Limagne - M. Krafft et de Larouzière, éd. Delachaux & Niestlé.

Planet Terre : L'Auvergne, un musée des stromatolithes / Les falaises de Jussat (Chanonat, Puy de Dôme).

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs", #Excursions et voyage.s

Quand on vous parle de la Mongolie, ce pays d'Asie grand comme deux fois et demi La France, coincé entre la Russie et la Chine, comment la voyez-vous ?

 

Un pays d'immenses étendues vertes et rases, la steppe, avec quelques troupeaux, de petits chevaux, des yourtes, des éleveurs nomades... ou encore un désert et des montagnes inhospitalières.

Si vous vous référez à l'histoire, un nom vient de suite : Gengis Kahn, rassemblant des tribus mongoles et fondateur de l'empire Mongol.

Mais vous ne pensez pas VOLCANS !

 

Mon ami, Pierre Gondolff, qui en revient (80 jours voyages), m'a appris l'existence de quelques volcans dans cet immense pays. Découvrons les avec ses photos.

 

Au nord-ouest de la capitale Oula-Bator, le parc naturel d'Uran Toggo abrite le volcan éteint Uran Uul. Ce petit cône de scorie s'élève à 1.686 mètres au dessus du niveau de la mer. Du sommet de son cratère, large de 500 mètres et profond d'une cinquantaine de mètres, on aperçoit une petit lac au creux d'épaisses forêts.

D'un âge non déterminé avec certitude, il serait à rapprocher de l’ensemble volcanique Khanuy Gol référencé par le GVP , selon Jacques-Marie Bardintzeff, volcanologue accompagnant le groupe.

  Cratère du volcan Uran Uul, dans le parc Uran Togoo - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Cratère du volcan Uran Uul, dans le parc Uran Togoo - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Volcan Uran Uul - lac de cratère aux multiples reflets - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Volcan Uran Uul - lac de cratère aux multiples reflets - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Dans la Provine de l’Arkhangai, après la traversée de vastes steppes peuplées d’éleveurs nomades et où pâturent les yaks et autres animaux, le groupe atteint le parc naturel de Khorgo – Terkhiin Tsagaan Nuur qui se situe à une altitude de 2.060 mètres au dessus du niveau de la mer.

Ce parc naturel abrite deux joyaux de la Mongolie : le lac de Terkhiin Tsagaan et le volcan éteint de Khorgo.

 

Le lac de Terkhiin Tsagaan, "le grand lac blanc de la rivière Terkh ", résulte de l’éruption volcanique du mont Khorgo. La coulée de lave de Horgo a été datée au radiocarbone il y a environ 4.930 ans et a endigué la rivière Chulutu, formant le lac Terkhin-Tsagan-Nuur.

Entouré par des cratères d'autres volcans éteints, il s'étend sur 16 km de long et sur 4 à 10 km de large. Sa superficie est 61 km², sa profondeur moyenne de 20 mètres

Le lac de Terkhiin Tsagaan, "le grand lac blanc de la rivière Terkh " -  photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Le lac de Terkhiin Tsagaan, "le grand lac blanc de la rivière Terkh " - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Le Khorgo, un volcan éteint, s’élève à 2.240 mètres d’altitude à l’est du lac de Terkhiin Tsagaan. Le sommet de ce volcan est couvert de basalte, qui était en activité il y a 8.000 ans. Son cratère mesure 200 mètres de diamètre et 70 à 80 mètres de profondeur, et est entouré de petits bosquets d’arbres. Il est protégé depuis 1965.

 

 

Sources :

- Photos de Pierre Gondolff , que je remercie.

Amical bonjour à J.M.Bardintzeff, S. Chermette et P. Thiran, qui participaient au même voyage.

- Global Volcanism Program : Khanuy Gol - lien  

- Global Volcanism Program : Taryatu-Chulutu - lien
Le volcan éteint Khorgo, et son cratère -  photos © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir
Le volcan éteint Khorgo, et son cratère -  photos © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Le volcan éteint Khorgo, et son cratère - photos © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Tunnel de lave, coulée émise par le volcan Khorgo - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Tunnel de lave, coulée émise par le volcan Khorgo - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Les laves de la région sont riches en inclusion de péridots - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

Les laves de la région sont riches en inclusion de péridots - photo © Pierre Gondolff - un clic pour agrandir

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs", #Actualités volcaniques
Le Sinabung, paisible et découvert ce 9 août -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Sinabung, paisible et découvert ce 9 août - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Après les volcans des Moluques et ceux de Sulawesi nord, Dominique et Jean-Michel avaient, sur le retour vers l'Europe, un rendez-vous avec le Sinabung et quelques amis à Berastagi.

Le temps superbe a découvert les sommets volcaniques, et leur a permis de faire une agréable randonnée, de traverser une petite rivière pour découvrir un joli lac, et de faire une incursion dans un village détruit lors de la dernière éruption. Ses habitants ont été déplacés à Siosar.

Sinabung , surmonté de fumerolles blanches -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sinabung , surmonté de fumerolles blanches - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Sinabung, avec ses fumerolles blanches sommitales -  photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Le Sinabung, avec ses fumerolles blanches sommitales - photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Le Gunung Sinabung est un stratovolcan du Pléistocène à l'Holocène avec de nombreuses coulées de lave sur ses flancs. La migration des évents sommitaux le long d'une ligne N-S donne au complexe du cratère sommital une forme allongée.

Aucune éruption historique confirmée n'a été enregistrée pendant plus de 400 ans ... avant les éruptions explosives d'août à septembre 2010, qui ont produit des panaches de cendres à 5 km au-dessus du sommet.

Le PVMBG a abaissé le niveau d'alerte du Sinabung à 2 (sur une échelle de 1 à 4) le 11 mai 2022, notant que les données montraient une stabilité sur le volcan.

 

Ce 9 août, le Sinabung n'a manifesté son humeur que par quelques fumerolles blanches.

 Sinabung - traversée des coulées avec le volcan en arrière plan -  photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Sinabung - traversée des coulées avec le volcan en arrière plan - photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Sinabung - un joli lac, petit cadeau du jour -  photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Sinabung - un joli lac, petit cadeau du jour - photo © J-M M. 09.08.2022 - un clic pour agrandir

Le lendemain, Dominique et Jean-Michel ont fait l'ascension du Sibayak.

La montée a été " assez simple " pour découvrir ce géant, en sommeil depuis 1881.

Le Sibayak, qui culmine à 2.181 mètres, est une sous-structure de la caldeira de Singkut, d'environ 9 km de diamètre. Des cônes post-caldeira, le Pratektekan, le Sibayak et le Pintau, son jumeau, occupe le bord sud de cette caldeira.

Le cratère du Sibayak est partiellement comblé au nord par le Pintau. Une coulée de lave a traversé une brèche dans la paroi ouest du cratère depuis le dôme de lave sommital du Sibayak.

Le Sibayak - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Le Sibayak - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

 Sibayak - son cratère, et le Sinabung en arrière-plan - l'échelle estdonnée par des personnes à gauche - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Sibayak - son cratère, et le Sinabung en arrière-plan - l'échelle estdonnée par des personnes à gauche - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Un petit lac épisodique a occupé le fond du cratère.

Le champ géothermique actif, au SE du sommet, possède d'abondantes solfatares et fumerolles.

Sibayak, le cratère - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir
Sibayak, le cratère - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Sibayak, le cratère - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Sibayak - champ géothermique actif ... solfatare et fumerolles - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir
Sibayak - champ géothermique actif ... solfatare et fumerolles - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Sibayak - champ géothermique actif ... solfatare et fumerolles - photo © J-M M. 10.08.2022 - un clic pour agrandir

Un grand merci à Jean-Michel pour son partage de photos et ses anecdotes, et  amitiés à mes amis Indonésiens.

Tous mes souhaits pour un agréable vol de retour !

 

Sources :

- Dominique et Jean-Michel  ( https://kilauea.info/2022/07/22/)

- PVMBG , Magma Indonesia

- Global Volcanism Program – Sinabung et Singkut

- The words of its silence – Alumni association of Geology ITB (IAGL ITB)

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Publié le par Bernard Duyck
Publié dans : #"Parole aux lecteurs", #Actualités volcaniques

Après une volée d'une centaine de marches, Dominique, Aris et Jean-Michel accèdent au cratère du Mahawu, un volcan encore actif (répertorié dans la catalogue du Global volcanism Program). Un mini lac acide occupe une partie du fond du cratère.

Le cratère du Mahawu -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le cratère du Mahawu - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le volcan Mahawu allongé immédiatement à l'est du volcan Lokon-Empung est le plus septentrional d'une série de jeunes volcans le long d'une ligne SSW-NNE près de la marge de la caldeira du Quaternaire Tondano. Mahawu est coiffé d'un cratère de 180 m de large et 140 m de profondeur qui contient parfois un petit lac de cratère et possède deux cônes pyroclastiques sur son flanc N.

Sonactivité historique a été limitée à de petites éruptions explosives occasionnelles enregistrées depuis 1789. En 1994, des fumerolles, des pots de boue et de petits geysers ont été observés le long des rives d'un lac de cratère.

Le cratère du Mahawu, et son lac épisodique -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le cratère du Mahawu, et son lac épisodique - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le lendemain, une route " aux centaines de virages " les mène au volcan Soputan, un des volcans les plus actif de Sulawesi.

Peu visible ce jour là ... seule une éclaircie dévoile le sommet à 1.785 mètres.

Le volcan est en activité de niveau 2 / waspada, avec recommandation de n'exercer aucune activité dans un rayon de 1.500 m du sommet.

Le Soputan - avec son sommet visble lors d'une éclaircie -  photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Soputan - avec son sommet visble lors d'une éclaircie - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Soputan culmine à 1785 mètres - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le Soputan culmine à 1785 mètres - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Le volcan jeune, en grande partie sans végétation, est le seul cône actif du complexe volcanique Sempu-Soputan, qui comprend la caldeira Soputan, Rindengan et Manimporok (3,5 km ESE).

Kawah Masem, un maar, s'est formé dans la partie ouest de la caldeira et contient un lac de cratère ; le soufre a été extrait des zones fumeroliennes du maar depuis 1938.

Des éruptions récentes ont pris naissance à la fois au niveau du cratère sommital et d'Aeseput, un important évent du flanc NE qui s'est formé en 1906 et a été la source de grandes coulées de lave intermittentes jusqu'en 1924.

 

Un petit tour du côté d'une de ces grandes coulées s'impose, mais cela restera dans une atmosphère brumeuse.

Soputan et une de ses coulées - Dernière éruption : du 23 mars au 2 avril 2020 - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Soputan et une de ses coulées - Dernière éruption : du 23 mars au 2 avril 2020 - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Petite journée de relaxation après ces nombreuses ascensions volcaniques... sans toutefois abandonner le volcanisme, car sur une plage, où trône une maison de pêche, ils découvrent une zone où se mêlent deux types de sable : un sable noir d'origine volcanique, et un autre clair, presque blanc, d'origine d'érosion corallienne.

 Sulawesi - une plage au sable bicolore et sa maison de pêche - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sulawesi - une plage au sable bicolore et sa maison de pêche - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sulawesi - plage au sable ... noir et blanc - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sulawesi - plage au sable ... noir et blanc - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Cerise sur le gâteau : le jardin floral Tetetana, sur la colline du même nom, où les fleurs disputent la vedette au paysage bien vert, avec vue sur Manado.

A bientôt pour d'autres aventures.

 

Sources :

- Dominique et Jean-Michel  ( https://kilauea.info/2022/07/22/)

- Aris Yanto, guide, graduate in Volcanology University of Kehidupan (contact@idtreks.com   https://www.instagram.com/arisvolcano/)

- Global Volcanism Program – Mahuku et Soputan.

Sulawesi - le jardin floral Tetetana - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

Sulawesi - le jardin floral Tetetana - photo © J-M M. - un clic pour agrandir

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